Enfance perdue

Les enfants que je vois courir, s’amuser,
Me ramènent vers un passé qui me semble si lointain.
Du temps où tout n’était que projet,
Et où l’insouciance était mon unique refrain.

Les enfants que je vois rigoler, jouer,
Me rappellent combien on perd de son enfance.
Tel un poids sous lequel on ploierait,
Par l’apport de la connaissance.

Les gamins que je vois parfois pleurer,
Pour une cause qui leur semble insurmontable…
Leurs larmes me plongent dans le regret,
Et me raccrochent à un manque palpable…

Je me surprends il est vrai si souvent,
A me retourner vers ce temps béni.
Où dans mon cœur d’enfant,
L’hiver sans cesse était chéri.


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