Mère

Souvent, lorsque je me lève,
Loin de mes enfants…
N’existe nulle trêve,
Pour mon cœur languissant…

Et mes pensées ne cessent alors,
De voguer vers eux,
Qui sont partis, triste sort,
Pour d’autres cieux.

Ah, qu’il est triste le sort d’une mère ;
Qui voit partir ses fils et ses filles.
Et qui assiste impuissante et amère,
Au renouveau où seul au loin, le soleil brille.

Mais pourtant, qu’y puis-je y faire,
Pourrais-je donc changer mon destin ?
Un futur qu’aussi ma propre mère,
Avait combattu, en vain.

Je ne puis ainsi que me résigner,
Et essayer d’accepter au mieux.
Cette obligation, cette vérité,
Qui nous impose les adieux.


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