Je les entends parler des malheurs du monde,
Et prendre de fausses mesures.
Eux les créateurs d’immonde,
Eux les coupables d’usures.
Je les écoute juger les peuples,
Sans humilité aucune.
Eux qui sont coupables d’exactions multiples,
Du sang sur le bitume.
Je les regarde à la télé,
Nous livrer leurs mensonges.
Bien habillés et la montre au poignet,
Par eux la haine nous ronge.
Je les vois tous ces politiciens,
Et leurs paroles me donnent la gerbe.
Eux pour qui nous ne sommes rien,
Eux que l’union exacerbe.