Vieil arbre

Je suis comme un vieil arbre,
Autour duquel plus personne ne s’amuse.
Je suis comme pris dans le marbre,
A la recherche d’une muse.

Sur mon écorce,
Des signatures par milliers.
Lesquelles je m’efforce,
Vainement d’oublier.

A mes branches,
Ne pousse plus guère de verdure.
Alors mes pensées s’élancent,
Mais l’hiver perdure.

Mes racines sont pourtant puissantes,
Elles s’abreuvent à diverses sources.
Mais ma plénitude est latente,
Mon cœur est en mousse.

Mon regard se porte cependant,
Vers l’horizon, sans peur.
Que revienne grandiose le printemps,
Et que pousse cette petite fleur.

Qui ferait resurgir en moi,
La gaieté qui était mienne.
Lorsque s’écoulaient les mois,
Une branche dans la tienne.


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