Génocide

Et au loin se faisait résonner,
Le bruit des bottes et des matraques.
Et le peuple assassiné,
Dans les rues, les baraques.

Puis la liberté menacée,
Par de trop nombreux moutons.
Qui, par centaines, par milliers,
Ont déferlé au Front.

Et la couleur de la haine est apparue,
Aux yeux d’innocents.
Qui bien trop longtemps ont cru,
En une paix nous unissant.

Puis le sang à nouveau a coulé,
Sur la nation qui se voulait République.
Et le génocide bien orchestré,
N’avait rien d’héroïque.


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