Mon ami

Toujours il vient me voir en prenant la posture,
En penchant la tête à droite, à gauche.
Chaque jour, la même allure,
Chaque matin, il s’approche.

Il me fixe, il me regarde,
Au beau fixe, il hasarde.
Et par une tirade,
Le buste en parade.

Il se tient là,
Fier et curieux.
Et soudain le voilà,
Qui me tire ses adieux.

Oui, toujours il vient me voir,
Mon ami, sans façon.
Tout blanc et en espoir,
Sur le rebord de mon balcon.


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