Ephémère

Une minute,
Puis deux.

Le temps s’égraine et la tension demeure.

Une minute de plus qui se meurt et,
Les sens s’éveillent, et guettent l’inattendu.

Mais rien n’est plus commun que le reflet du silence.

Soudain, une poignée de secondes surgit du néant,
Et bouleverse tout,
Balayant d’un revers d’aiguille la monotonie passée.

En quelques secondes,
Le Rien et le Tout se confrontent,
Se disputent, et s’unissent,
Pour se cristalliser en souvenirs éphémères.


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